Le Sergent-chef de police Kanga Angoua Paul Maxime, en service à la Brigade spéciale de protection des personnalités (BSP) et mis à la disposition du Bureau Concours, est décédé, le jeudi 14 décembre 2023, au domicile de dame D.S., une tradipraticienne de 80 ans, à Akouré, village situé à moins d’une vingtaine de kilomètres d’Alépé.
Un élément de la Police nationale a passé l’arme à gauche, le jeudi 14 décembre 2023, chez la tradipraticienne D.S. âgée de 80 ans, domiciliée à Akouré, village de la sous-préfecture d’Oglwapo, situé dans le département d’Alépé. Il s’agit du Sergent-chef Kanga Angoua Paul Maxime en service à la Brigade spéciale de protection des personnalités, mis à la disposition du Bureau Concours.
Une opération de la colonne vertébrale
Selon nos sources, ce policier, victime d’un accident de la circulation le dimanche 10 septembre 2023, a subi une opération de la colonne vertébrale au centre de neurologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, grâce à une prise en charge du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN). Il a par la suite été gardé en observation au centre médical de la police, à Yopougon Andokoi, avant d’être libéré, le mercredi 29 novembre 2023.
A en croire toujours nos sources, après ses soins à la médecine moderne, le sergent-chef de police avait décidé d’explorer la voie de la médecine traditionnelle. Il nous revient que le vendredi 1er décembre 2023, il a demandé à son jeune frère K.A.B. de l’accompagner à Akouré, pour poursuivre ses soins chez dame D.S. une octogénaire renommée pour ses connaissances dans la médecine traditionnelle.
Hélas ! La science de la mémé n’a pu sauver le fonctionnaire de police qui a finalement tiré sa révérence, le jeudi 14 décembre 2023, chez la traditpraticienne. Son corps sans vie a été enlevé et conservé à la morgue d’Alépé.
La décision du policier de recourir à la médecine traditionnelle après ses traitements médicaux conventionnels soulève des questions sur les choix de santé et les croyances en matière de guérison. Certains pourraient voir dans cette démarche une quête d'alternatives face aux limites de la médecine moderne, tandis que d'autres pourraient y percevoir un risque inconsidéré.
Une coexistence parfois délicate entre la médicine traditionnelle et moderne
Cet événement tragique met en lumière la coexistence parfois délicate entre la médecine traditionnelle et moderne. Alors que la médecine traditionnelle joue un rôle important dans de nombreuses communautés, la nécessité d'une communication et d'une compréhension accrues entre les praticiens des deux domaines apparaît cruciale.
Les autorités et les professionnels de la santé seront probablement amenés à réfléchir sur les circonstances entourant la décision du policier et sur la manière dont la médecine traditionnelle est intégrée dans le système de soins global. Cette tragédie souligne l'importance d'une approche équilibrée et bien informée de la santé, où les différentes pratiques médicales peuvent coexister de manière complémentaire.
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